Cocaïne, amphétamines, MDMA et sport – et si c’était le même cocktail chimique dans le corps?

Notre corps libère des hormones qui contrôlent plusieurs processus physiologiques et émotionnels, comme la croissance, la reproduction, la faim, l’humeur et le sommeil. 

Les hormones sont des substances naturelles sécrétées par des glandes. Elles agissent comme des messagers chimiques pour différents organes ou autres glandes du corps. 

L’activité physique et la drogue stimulent la sécrétion de plusieurs hormones, dont les hormones du bonheur. Mais quelles sont ces hormones qui sont libérées durant l’activité physique et lors de la prise de substances (cocaïne, MDMA, amphétamines) ? Quels sont leurs effets sur notre corps et notre mental ?

  1. Hormones libérées lors de l’activité physique 

Plusieurs hormones sont libérées lors de l’activité physique comme les endorphines, la dopamine et la sérotonine. Ce sont des hormones qui ont des effets divers sur notre corps, que nous allons développer ci-dessous. 

  1. Les endorphines  

Les endorphines sont des hormones sécrétées par des glandes à la base du cerveau en réponse à certaines situations comme l’activité physique. Elles sont aussi appelées « hormones du bonheur » puisqu’elles procurent une sensation de bien-être et d’euphorie. Ces endorphines agissent aussi comme des antidouleurs naturels. L’activité physique va augmenter la production des endorphines dans le corps et améliorer l’humeur, réduire le stress, l’anxiété et la dépression. 

  1. La dopamine  

La dopamine est une hormone qui joue un rôle fondamental dans le système de récompense du cerveau. Tout comme les endorphines, c’est une « hormone du bonheur », car elle est libérée par notre cerveau lors d’expériences associées au plaisir. La dopamine a une influence sur notre comportement, notre bien-être et notre motivation. Pendant l’activité physique, la dopamine joue un rôle essentiel dans la motivation et le renforcement des comportements liés à l’activité physique. 

  1. La sérotonine  

La sérotonine est une hormone qui permet de maintenir un état de stabilité au niveau de l’humeur et donc de se sentir bien mentalement. Elle est aussi impliquée dans la régulation du sommeil et de l’appétit. La sérotonine est associée à l’état de bonheur. 

L’activité physique va stimuler la production de sérotonine dans le cerveau et peut donc améliorer l’humeur et réduire les symptômes liés à la dépression et à l’anxiété. De plus, avec une activité physique régulière, le cerveau va développer une sensibilité aux récepteurs de sérotonine, ce qui va réguler l’humeur et le comportement. 

 

  1. Effets des drogues sur les hormones du bonheur 
    1. Dopamine : influence de la cocaïne, MDMA et des amphétamines 

Lorsque nous consommons de la cocaïne, de la MDMA et des amphétamines, notre corps libère de la dopamine. En réponse à la prise de ces drogues, nous allons ressentir une sensation artificielle de plaisir et d’euphorie, ce qui peut développer des comportements addictifs. Effectivement, la dopamine, impliquée dans le circuit de la récompense, joue un rôle central dans le phénomène de l’addiction. La personne qui consomme va libérer une grande quantité de dopamine, ce qui va lui donner une envie irrésistible de consommer à nouveau, sans prendre en compte les conséquences négatives. 

  1. Sérotonine : effets de la MDMA sur la libération de sérotonine 

La prise de MDMA entraîne une libération importante de sérotonine dans le corps. Cette drogue va alors provoquer une sensation artificielle de bonheur, d’euphorie et d’empathie pour les personnes autour de nous. C’est pourquoi nous l’appelons la drogue de « l’amour ». 

  1. Noradrénaline : les amphétamines et la MDMA 

La noradrénaline est une hormone qui est impliquée dans les fonctions de vigilance, de mémoire, d’impulsivité et d’humeur dans le cerveau. Les amphétamines et la MDMA stimulent la sécrétion de noradrénaline dans le cerveau. Cela va alors favoriser l’attention et la vigilance de la personne. 

  1. Comparaison des mécanismes et des effets 
    1. Mécanismes de libération des hormones 

L’activité physique et la drogue influencent de façon différente le système hormonal dans le corps. Effectivement, l’activité physique va stimuler de manière naturelle le système hormonal, en sécrétant diverses hormones aux multiples effets positifs, en quantité modérée. Tandis que la drogue va stimuler artificiellement le système hormonal en sécrétant des hormones abondamment dans notre corps. 

  1. Durée et conséquences : comparaison des effets à court terme et à long terme de l’activation hormonale par l’exercice et de la drogue 

La cocaïne, les amphétamines et la MDMA ont des effets à court terme sur le plan physique et mental : euphorie intense ; atténuation de la faim, de la fatigue et du besoin de sommeil, augmentation de l’énergie, une exaltation des pulsions sexuelles et aussi une désinhibition sociale.  Des complications peuvent survenir lors de premières prises sur le plan neurologique (AVC) ou cardiovasculaire (infarctus). À long terme, la prise de substances, comme la cocaïne, entraîne un risque de dépendance et des complications psychiatriques (état délirant ou paranoïa ; dépression et tentatives de suicide ; attaque de panique) avec une altération des fonctions cognitives. 

Faire de l’exercice physique de façon régulière améliore la santé physique et psychologique. Effectivement, les effets positifs à court et à long terme sont nombreux. À court terme, l’activité physique va augmenter le flux sanguin et l’apport en oxygène dans le corps, ce qui va donner un regain d’énergie. Avec la libération des endorphines, l’activité physique va aussi entraîner une sensation de bien-être. Sur le long terme, l’activité physique peut aussi : réduire le risque de maladies cardiovasculaires en renforçant le cœur et en améliorant la circulation sanguine ; réduire le diabète de type 2 et les cancers incidents ; réduire les symptômes de dépression et d’anxiété ; améliorer le sommeil et les fonctions cognitives. 

Conclusion : 

L’exercice physique apporte des avantages durables sur la santé physique et mentale par rapport aux risques associés à la consommation de drogue. En effet, la santé cardiovasculaire est améliorée, les symptômes liés au stress, à l’anxiété et la dépression sont réduits, la confiance en soi est améliorée… Bref, faire de l’exercice physique de façon régulière cultive notre bonheur et notre bien-être. C’est pourquoi le CAFGRAF s’engage à pousser nos limites et à encourager l’activité physique, tous les mercredis matins. De plus, le 2 juin prochain se tiendra la course des pompiers à Laval et pour cette occasion, le CAFGRAF participe à une marche de 2 kilomètres. Alors, j’espère vous voir nombreux pour cet évènement et surtout avoir du plaisir. 

_______________

Références 

Steven E. Hyman and Robert C. Malenka, « Addiction and the brain: The neurobiology of compulsion and its persistence », Nature Reviews Neuroscience, vol. 10, no 2,‎ 2001, p. 695-703.

https://www.allodocteurs.fr/mdma-pourquoi-lappelle-ton-la-drogue-de-lamour-33267.html 

https://www.elsevier.com/fr-fr/connect/pharmacologie-du-systeme-noradrenergique 

https://sassosolene.wordpress.com/2013/01/01/circuit-de-la-recompense/#:~:text=Le%20circuit%20de%20la%20r%C3%A9compense,de%20d%C3%A9pendance%20et%20d’addiction

https://www.who.int/fr/news-room/fact-sheets/detail/physical-activity#:~:text=L’activit%C3%A9%20physique%20est%20tr%C3%A8s,le%20cancer%20et%20le%20diab%C3%A8te

La cocaïne : un marché en essor évolution et tendances en France (2000-2022), (2023) : chrome-extension://efaidnbmnnnibpcajpcglclefindmkaj/https://www.ofdt.fr/BDD/publications/docs/epfxco2d3.pdf 

https://www.sports.gouv.fr/les-bienfaits-du-sport-25#:~:text=Lorsqu’on%20pratique%20une%20activit%C3%A9,tout%20une%20source%20de%20plaisir.

https://www.allodocteurs.fr/archives-baisse-de-moral-du-sport-pour-oublier-ses-problemes-11075.html 

https://www.drogues.gouv.fr/que-nous-dit-la-science-des-addictions#:~:text=Les%20substances%20psychoactives%20lib%C3%A8rent%20la,cerveau%20de%20continuer%20de%20consommer.

Les addictions qui jouent dans notre cerveau

“Je ne jouais pas pour me refaire. Je jouais parce que j’aimais le feeling de jouer. Quand la machine s’illuminait pis que le rush d’adrénaline embarquait, y’a rien qui pouvait accoter ça.” Cette citation, tirée du film québécois Le Plongeur, m’a beaucoup fait réfléchir sur l’addiction et sur comment cela peut envahir la personne. Stéphane, le personnage principal, a une addiction aux machines à sous et au travers du film, on voit les mensonges et les manigances qu’il utilise pour avoir ce qu’il veut : ressentir le rush d’adrénaline devant les machines. Peu importe les conséquences qui pourrait en suivre, sa recherche d’adrénaline prend le dessus sur le reste.

Ce film m’a fait comprendre que je m’étais trompé sur l’addiction. Ce n’est pas pour s’enrichir en jouant à des jeux d’argent ou d’avoir un buzz grâce à une drogue quelconque, mais bien parce que le cerveau a modifié son fonctionnement pour ressentir le plus de plaisir possible durant ces activités.

L’addiction est une dépendance à une substance ou à une activité ayant des effets néfastes sur la santé ou la vie de la personne. La personne addicte peut être consciente des effets négatifs sur sa santé et son comportement, mais la recherche de plaisir est plus importante que tout le reste. On retrouve deux grandes catégories d’addiction : celle aux substances psychoactives, comme l’alcool, les drogues et les médicaments, et les addictions comportementales. On parle ici de l’addiction aux jeux de hasard et d’argent, au travail, aux écrans, à la pornographie, etc. Plusieurs conséquences peuvent en découler : déséquilibre émotionnel, apparition de problèmes de santé physique et/ou mentale, bouleversements dans les sphères personnelle, professionnelle et sociale.

Au niveau neurologique, l’addiction s’installe chez la personne en trois stades distincts, soit la recherche de plaisir, l’état émotionnel négatif et finalement la perte de contrôle.

Le système de récompense

Dans notre cerveau se trouve un système de récompense nous permettant de ressentir du plaisir lorsque nous pratiquons des activités essentielles à notre survie, comme de se nourrir ou se reproduire, et nous permet aussi d’éviter ce qui nous fait souffrir. L’hormone de bonheur qui est libérée, la dopamine, nous indique que c’est un bon comportement à refaire. Le cerveau associera alors le sentiment de bonheur à l’objet ou le comportement déclenchant la montée de dopamine. Imaginez que vous êtes affamés et que devant vous se trouve un steak cuit à la perfection. À la simple vue de ce steak, votre cerveau libérera de la dopamine car il sait que le festin s’en vient. Cela vous motivera alors à manger ce steak car vous savez qu’encore plus de bonheur vous attend.

Cette recherche du plaisir est la première étape à l’addiction. Le cerveau associe la substance ou le comportement à la décharge de dopamine et cherchera le plus possible à reproduire les conditions nécessaires pour retrouver cette sensation de bien-être.

L’accoutumance

Le deuxième stade se caractérise par l’accoutumance du cerveau à la dopamine. Le cerveau s’habitue à la dose surélevée qu’il reçoit, ce qui fait que le sentiment de bonheur est plus difficile à atteindre. Il faut donc augmenter la dose de plus en plus pour atteindre le même effet qu’au début. Une conséquence de cette accoutumance est que les autres plaisirs du quotidien ne procurent plus la même sensation de plaisir qu’avant. Seul lorsque la personne consomme la substance ou pratique le comportement addictif qu’elle va avoir ce plaisir. L’objectif de l’addiction n’est donc plus de ressentir du bonheur, mais bien de se sortir de l’état émotionnel négatif, de plus en plus présent.

La perte de contrôle

Dans le film, lorsque l’oncle de Stéphane le confronte à ses mensonges, on voit Stéphane s’écrouler en disant : “Je suis pas capable d’arrêter. C’est plus fort que moi, à chaque fois que je vois une machine je dois jouer pis je vois pu le temps passer.” Cela démontre bien le troisième et dernier stade du développement de l’addiction : la perte de contrôle. Le circuit de la récompense est tellement envahi par l’addiction qu’il devient de plus en plus difficile de résister à l’envie de consommer, même lorsque la personne est consciente des conséquences négatives qui pourrait s’en suivre. La personne est très vulnérable aux rechutes à ce stade car plusieurs fonctions cognitives sont dérèglées, par exemple :

  • La prise de décision
  • La motivation
  • L’évaluation du risque
  • L’autorégulation
  • La mémoire

Qu’est-ce qu’on peut faire pour sortir de ça ?

Plusieurs études ont démontré que l’addiction est un grand facteur de risque pour développer un trouble de santé mentale, et inversement les personnes ayant un trouble de santé mentale sont plus à risque de développer une addiction (Rush et al., 2008). Mais comment peut-on briser la boucle de l’addiction ? Pour avoir du succès, il faut d’abord que la personne croit que le rétablissement est possible. Il faut reconnaître que la recherche du plaisir prend trop d’importance et amène plus de côtés négatifs que de positifs. Cette façon de voir les choses augmente les chances que la personne adhère aux traitements et psychothérapies qu’elle suivra. Le Centre de réadaptation en dépendance de Laval offre plusieurs services adaptés pour aider autant la personne que son entourage dans le processus du rétablissement. Si vous avez besoin d’aide, n’hésitez pas à venir nous voir, nous pouvons vous accompagner dans vos démarches.

 

 

Références :

https://www.chudequebec.ca/a-propos-de-nous/publications/revues-en-ligne/spiritualite-sante/dossiers/les-dependances/qu%E2%80%99est-ce-qui-rend-le-cerveau-humain-vulnerable-a.aspx

https://maisonlepervier.com/nouvelles/quels-sont-les-effets-de-la-drogue-sur-le-cerveau#:~:text=L’effet%20de%20la%20dopamine%20et%20le%20syst%C3%A8me%20de%20r%C3%A9compense&text=La%20plupart%20des%20drogues%20que,de%20dopamine%20dans%20le%20cerveau

https://www.inserm.fr/dossier/addictions/

Dubreucq, S., Chanut, F. & Jutras-Aswad, D. (2012). Traitement intégré de la comorbidité toxicomanie et santé mentale chez les populations urbaines : la situation montréalaise. Santé mentale au Québec, 37(1), 31–46. https://doi.org/10.7202/1012642ar

 

S’auto-médicamenter avec les drogues

Récemment, j’ai profité d’un groupe d’entraide sur l’anxiété pour aborder un thème important : l’automédication par les drogues (cannabis). La toxicomanie est en effet une réalité qui concerne de près beaucoup de personnes fréquentant le CAFGRAF, mais de manière générale, une grande partie de la population ayant des problématiques de santé mentale.

 

Définition et causes de l’automédication par les drogues

L’automédication désigne l’acte de consommation de médicaments ou de substances décidé par soi-même. Selon le CAMH (centre de toxicomanie et de santé mental), il existe plusieurs causes à cette pratique :

  • La consommation d’alcool et de drogue peut avoir des effets semblables aux symptômes d’enjeux de santé mentale comme la dépression, l’angoisse, l’impulsivité ou les hallucinations. On parle alors d’enjeux de santé mentale causés par la consommation d’alcool ou de drogue.
  • L’alcool et les drogues peuvent causer des changements négatifs dans la vie et les relations des personnes qui en consomment (ex : perte d’emploi). Ces effets indirects de la consommation d’alcool et de drogues peuvent entraîner des enjeux de santé mentale.
  • Pour certain.es, un même facteur peut causer à la fois des enjeux de santé mentale et des problèmes d’alcoolisme ou de toxicomanie. Il peut s’agir d’un facteur biologique ou d’un événement comme un traumatisme affectif ou physique.
  • Certaines personnes qui ont un enjeu de santé mentale consomment de l’alcool ou de la drogue pour se sentir mieux. Certaines personnes considèrent la consommation d’alcool et de drogue comme une forme d’« automédication ». C’est sur ce dernier point que se concentre cet article.

 

Témoignage des membres du groupe d’entraide

Pour un peu de contexte, faisons le tour des profils présents à ce groupe d’entraide ce jeudi matin. Certaines personnes ont principalement consommé de l’alcool, d’autres sont d’anciens consommateurs et consommatrices de crack et de coke qui se sont ensuite tourné.es vers le cannabis. Cette substance constituera d’ailleurs le sujet de conversation principal par la suite. Ainsi, par “drogue”, il faut ici entendre principalement le cannabis.

Selon Sylvie Fainzang (2019), anthropologue et directrice de recherche au Cermes (Centre de Recherche Médecine, Sciences, Santé et Société), l’une des raisons principales à l’automédicaion est la méfiance à l’endroit des médecins, notamment par suite d’expériences décevantes. Il s’agit en effet d’un élément largement rapporté par les personnes présentes au groupe d’entraide :

“on m’a donné trop de médication”

“les médecins sont mal renseignés, ils jouent au yo-yo, prescrivent à l’aveugle”

“la médication n’est pas adaptée”

“les médicaments sont trop forts”

À ce problème, l’un.e des usager.es suggère la mise en place de davantage de suivis à domicile afin d’évaluer si la médication est bien adaptée à la personne et si elle ne souffre pas trop des effets secondaires.

En effet, les effets secondaires indésirables constituent une autre des principales raisons de l’automédication par les drogues, selon les usagers. Pour l’un d’entre eux, les effets secondaires des médicaments sont imprévisibles et l’effraient, contrairement à ceux des drogues, qu’il côtoie et apprivoise de près depuis sa jeunesse. Dans la balance, les effets néfastes de leur consommation sont contrebalancés par ce que la médication traditionnelle leur enlève :

“ça coupe l’appétit”

“on n’a plus de sexe”

“ça enlève le vouloir”

“ça rend épuisé”

Lorsque les effets secondaires indésirables de la consommation de drogue (cannabis) sont ensuite abordés, presque tout le monde se met d’accord : le coût. Certains regrettent avoir autant dépensé dans la consommation de substances plus fortes que le cannabis, et déclarent qu’il s’agit de la raison principale de leur abstinence :

“Le malheur [apaisé par la drogue] s’oublie 4h puis reprend pour 30 jours parce qu’on n’a plus les moyens pour manger”

Un.e des usager.es tient également à rappeler que la consommation de cannabis n’est pas sans danger, dans la mesure où elle peut mener à des psychoses toxiques (Curtis et al., 2006), et avoir un impact néfaste sur la mémoire et la concentration, en plus de nombreux problèmes de santé physique (Gouvernement du Canada, 2022).

 

Conclusion et ressources

En résumé, pour la plupart des personnes présentes, le cannabis l’emporte dans la balance face à la médication traditionnelle, malgré les effets néfastes mentionnés plus haut. Pour ceux et celles qui aimeraient inverser la tendance, qui sont insatisfaits de leur manière de consommer et qui nécessitent de l’aide pour modifier ses habitudes, voici quelques ressources qui pourraient vous être utiles :

Centre de Réadaptation en Dépendance (CRD) de Laval
312 Bd Cartier O, Laval, QC H7N 2J2
(450) 975-4054
Déclic Action
2255, rue Bienville, Laval, QC H7H 3C9
(450) 628-1011
info@declicaction.com
www.declicaction.com/
Tel-Jeunes (pour les jeunes de 20 ans et moins)
Ligne d’écoute, clavardage, informations en ligne
+1 800-263-2266

 

Références :

Curtis, L., Rey-Bellet, P., Merlo, M., C., G. (2006), Cannabis et psychose, Rev Med Suisse, -8, no. 079, 2099–2103.

Fainzang, S. (2010). L’automédication. Anthropologie et Sociétés. 34. 115. 10.7202/044199ar.

Skinner, W., O’Grady, C., Bartha, C., & Parker, C. (2004). Les troubles concomitants de toxicomanie et de santé mentale. Centre de toxicomanie et de santé mentale.

W.J. Wayne Skinner, MSS, TSI; Caroline P. O’Grady, IA, MSI, Ph.D. Christina Bartha, MSS, TSA; Carol Parker, MSS, TSA

Gouvernement du Canada https://www.canada.ca/fr/sante-canada/services/drogues-medicaments/cannabis/effets-sante/effets.html